Code homard invalide

Le homard gaspésien, un homard d’exception

Le homard vivant de la Gaspésie est caractérisé par sa vigueur, ce qui garantit sa grande fraîcheur. Sa carapace épaisse et dure, d’une couleur variable allant des teintes de bleu à brun vert, est remplie d’une savoureuse chair blanche, dense et abondante. Certains gourmets préfèrent la femelle qui peut aussi contenir des œufs, mais il n’y a pas de différence de saveur notable entre les deux. On différencie le mâle de la femelle en examinant la partie ventrale du homard; les mâles ont de gros crochets rigides après la dernière paire de pattes alors que les femelles ont de petits crochets mous et velus. De plus, en comparaison avec la queue du mâle, celle de la femelle est plus large pour lui permettre de conserver un nombre impressionnant d’œufs collés sous sa queue après la ponte.

Source de vitamines, de protéines, de phosphore, de zinc, de cuivre et de sélénium, le homard possède des qualités nutritionnelles exceptionnelles. Il est également faible en gras saturés et contient des acides gras oméga-3 qui préviennent les maladies cardiovasculaires. Si le homard gaspésien est aussi bon, c’est qu’il profite d’excellentes méthodes de préservation de sa qualité à bord des bateaux et dans les usines de transformation, avec de courts délais de livraison de la mer à l’assiette. Il faut prévoir de 550 g (1¼ lb) à 750 g (1¾ lb) de homard par personne pour déguster à satiété un excellent repas.

Une pêche bien réglementée et bien gérée

En Gaspésie, 146 permis de pêche sont exploités par des capitaines-propriétaires et 12 autres permis sont détenus collectivement par trois nations autochtones. Ils pêchent tous dans trois zones de pêche au homard (ZPH 19, 20 et 21), ces zones étant divisées en 27 sous-zones restreintes. Les pêcheurs utilisent des casiers très sélectifs munis d’ouvertures qui permettent aux homards d’une taille inférieure à la limite légale ainsi qu’aux autres espèces non ciblées de s’échapper.

Contrairement à la majorité des espèces marines pêchées au Québec, aucune limite de capture (quota) n’est imposée pour la pêche au homard. La pêche de ce crustacé est compétitive et c’est l’effort de pêche qui est contrôlé par règlements et par des mesures d’échappement. Pour bien gérer cet effort, le ministère des Pêches et Océans Canada impose des règles d’exploitation, comme le nombre de permis, un nombre limité de casiers par permis, des casiers aux dimensions réglementées dotés d’évents d’échappement et de clips biodégradables, une saison de pêche bien définie avec une seule levée des casiers par jour permise, l’obligation de remettre en mer les femelles œuvées ainsi que tous les homards plus petits que la taille minimale de capture (83 mm) ou plus grands que la taille maximale de capture (145 mm). Le stock de homard de la Gaspésie est géré de façon durable et se porte donc très bien.